Écriture pour le web : mon guide clair, net et précis pour les débutants

Temps de lecture : 14 minutes

Par Alexandre Montenon, content manager SEO et formateur en rédaction web depuis 2011.

Tu te demandes sûrement pourquoi certains articles captivent dès les premières lignes, tandis que d’autres te perdent après quelques mots ? Le secret, c’est l’écriture pour le web, un domaine où chaque détail compte.

Rien qu’en France, 73% des internautes admettent qu’ils évaluent la crédibilité d’une marque en fonction de la qualité de son contenu web.

Moi, c’est Alexandre Montenon, et ça fait plus d’une décennie que je crée du contenu pour les marques et les entreprises. J’ai formé des centaines de personnes à l’ISCOM et à Sup de Pub, et aujourd’hui, c’est à toi que je m’adresse.

Parce que je sais que tu as ce potentiel créatif en toi, et je suis là pour t’aider à le libérer.

Si tu veux devenir rédacteur web, je vais te partager ici mes astuces, mes conseils et tout ce que j’ai appris au fil des années. Tu vas découvrir comment captiver ton lecteur, optimiser ton contenu pour les moteurs de recherche et bien plus encore.

Alors, prêt.e à booster tes compétences en rédaction web ?

Comprendre les spécificités de l’écriture pour le web

En tant que content manager et formateur en rédaction web depuis 2011, j’ai appris à cerner les attentes des utilisateurs web.

Ces lecteurs sont pressés et ne tolèrent pas le superflu. Il est donc primordial d’adapter son style et son ton pour capter leur attention. Il faut écrire de manière simple, directe et efficace.

En parallèle, maîtriser les bases du référencement naturel s’avère indispensable pour assurer la visibilité de son contenu sur les moteurs de recherche. Ces éléments sont les piliers d’une écriture web réussie, sur lesquels nous allons nous pencher !

L’utilisateur web, un lecteur pressé et exigeant

Si tu te lances dans l’écriture pour le web, il faut d’abord que tu comprennes un truc : le comportement de lecture en ligne n’est pas du tout le même que lorsqu’on lit un livre ou un magazine.

Sur le web, les gens sont souvent pressés. Il y a quelques années, une étude de l’agence Nielsen Norman Group a montré que les internautes lisent en moyenne seulement 20% du contenu d’une page web. Oui, seulement 20% !

Ça peut surprendre, mais quand on y pense, ça a du sens. Le web est vaste et les sollicitations sont nombreuses.

Quand j’ai débuté dans la rédaction web, j’ai vite compris que la concision et la pertinence étaient deux alliés de poids.

Dès les premières lignes, ton texte doit capter l’attention de ton lecteur. Sinon, il risque de quitter ta page sans même avoir compris le message que tu voulais lui transmettre.

Autre point à ne pas négliger : le niveau d’exigence. On vit dans une ère où tout le monde a accès à tout, tout le temps. Du coup, les internautes sont de plus en plus exigeants quant à la qualité des contenus qu’ils consultent.

Une faute d’orthographe, une information erronée, et paf ! Ils passent à autre chose. Pour ma part, dès mes premières expériences en tant que rédacteur web, j’ai pris le parti de privilégier la qualité plutôt que la quantité. Et devine quoi ? Ça a payé !

Un dernier conseil avant de passer à la suite : pour réussir dans l’écriture pour le web, il faut que tu connaisses ton lectorat. Cible, adapte, et sois toujours à l’écoute. Devenir rédacteur web, ça n’est pas seulement écrire. C’est aussi comprendre les besoins et les envies de ton public.

Adapter son style et son ton

Quand on démarre dans l’écriture pour le web, il est primordial d’adapter son style et son ton en fonction de son public.

Tout d’abord, il faut savoir que tes lecteurs attendent une communication directe et conviviale. Dans mes débuts, je tentais de montrer mes connaissances en utilisant un langage soutenu.

Erreur !

J’ai vite réalisé que ça ne collait pas avec les attentes du public. Il fallait être plus proche d’eux, utiliser un langage quotidien. Vulgariser l’info, comme on dit.

Prenons un exemple concret. Si tu t’adresses à des jeunes adultes, tu ne vas pas leur parler comme à des professeurs d’université. Il faut choisir des mots simples, des phrases courtes.

L’objectif, c’est de se faire comprendre rapidement et efficacement. Et pour ça, rien de mieux que de parler le même langage que son public.

Il ne faut pas non plus hésiter à montrer sa personnalité. Dans mes formations à l’ISCOM et à Sup de Pub, je conseille toujours de ne pas avoir peur de mettre un peu de soi dans ses contenus. Je vois bien que mes élèves ont du mal à se lâcher et pourtant, ça rend le texte plus vivant, plus authentique. Et sur le web, l’authenticité, ça paye !

En parlant d’authenticité, tu dois aussi rester cohérente dans le style et le ton. Si tu choisis un ton décontracté, tiens-le du début à la fin. Rien de pire que de lire un texte qui change de style en cours de route.

Ça perd le lecteur, et tu risques de le voir partir avant d’avoir fini de lire ton article.

N’oublie pas non plus de parler directement à ton lecteur. Utilise le « tu » plutôt que le « vous ». C’est plus direct, plus chaleureux. Et surtout, ça crée une connexion avec ton lecteur.

L’importance du référencement naturel dans l’écriture pour le web

Le référencement naturel, ou SEO (Search Engine Optimization), est l’élément central de l’écriture pour le web. Je ne peux pas assez insister sur son importance. Quand j’ai commencé en tant que content manager en 2011, le SEO était déjà un incontournable. Et aujourd’hui, ça l’est encore plus.

Pour être lu, ton texte doit être visible sur les moteurs de recherche. C’est là que le SEO entre en jeu. Il aide à positionner ton article le plus haut possible dans les résultats de recherche. Ainsi, les internautes le trouveront et le liront.

Pour ça, tu dois soigner à la fois le fond et la forme. Utilise des mots-clés pertinents en rapport avec ton sujet. Ça demande une petite recherche préalable, mais crois-moi, ça vaut le coup.

En France, 91% des clics sur Google se font sur la première page de résultats. Tu imagines donc l’importance d’y apparaître.

Mais le SEO, ce n’est pas seulement une histoire de mots-clés. La structure de ton texte compte aussi. Des paragraphes courts, des phrases simples et une hiérarchie claire sont tes meilleurs alliés.

Pense aussi à utiliser des titres (h1) et des sous-titres (h2) pertinents. Ça aide Google à comprendre de quoi parle ton article.

En tant que formateur à l’ISCOM et Sup de Pub, j’insiste beaucoup le SEO. Et surtout sur la pratique : le SEO, ça s’apprend en faisant. Alors n’hésite pas à écrire, à tester différentes techniques et à observer les résultats.

Pour devenir rédacteur web, tu te dois de maîtriser ces compétences SEO. Ça fera toute la différence dans ta carrière.

Les techniques de base de l’écriture pour le web

Pour capter l’attention, il faut des titres qui claquent. On va apprendre à les créer ensemble. Ensuite, je te montrerai comment structurer ton texte pour qu’il soit agréable à lire. Et on parlera d’écrire à la fois pour tes lecteurs et pour Google. Tout ça, c’est la base de la rédaction pour le web.

Rédiger des titres accrocheurs

Rédiger des titres accrocheurs, ce n’est pas donné à tout le monde dans l’écriture pour le web. Et pourtant, un titre, c’est la première chose que les gens voient.

C’est lui qui va déterminer si la personne va cliquer pour lire ton article ou passer à autre chose. Alors, comment on fait un bon titre ?

D’abord, il doit être clair et aller droit au but. Les gens doivent comprendre tout de suite de quoi il s’agit. Un titre mystérieux ou trop compliqué, ça ne marche pas. On est sur internet, les gens n’ont pas le temps.

On sait que les titres qui posent une question ont tendance à bien fonctionner. Par exemple : « Comment devenir rédacteur web ? » Ça interpelle et ça donne envie d’en savoir plus.

Ensuite, le titre doit être assez court. Idéalement, il ne devrait pas dépasser 70 caractères. Ça, c’est pour être sûr qu’il s’affiche entièrement dans les résultats de recherche. Si ton titre est coupé, les gens risquent de ne pas cliquer.

Il faut aussi penser à inclure des mots-clés dans ton titre. C’est important pour le référencement. Mais attention, ça doit rester naturel. Ne bourre pas ton titre de mots-clés juste pour plaire à Google. Les gens s’en rendront compte et ça les repoussera.

Et enfin, n’hésite pas à apporter une touche d’émotion. Les titres qui suscitent la curiosité, l’urgence ou l’excitation ont plus de chances d’attirer l’attention.

Par exemple : « 5 erreurs à éviter pour réussir dans la rédaction web« . Ça crée une connexion émotionnelle et ça donne envie de cliquer.

Structurer son texte pour le rendre lisible

Structurer son texte, c’est une étape clé dans l’écriture pour le web. Tu dois penser à la personne qui va te lire. Elle est probablement pressée et elle cherche une réponse rapide. Alors, ton texte doit être facile à lire et à comprendre.

Je te conseille de commencer par un bon plan. Divise ton texte en parties, avec des sous-titres clairs. Ça aide à suivre le fil du sujet. Chaque paragraphe doit traiter d’une seule idée.

Et surtout, va à l’essentiel. N’en fais pas trop. Un texte clair et concis, c’est ce qui marche le mieux.

Une étude de l’université de Stanford a montré que 79% des internautes lisent en diagonale sur le web. Ils scannent le texte à la recherche d’informations clés.

Alors, mets en avant les points importants. Utilise des listes à puces, du gras et de l’italique. Mais attention, n’en abuse pas. Ça doit rester lisible.

Pense aussi à la longueur de tes phrases. Des phrases courtes et simples (pas plus de 20 mots), c’est plus facile à lire. Et n’oublie pas les mots de liaisons entre les phrases et les paragraphes. Un texte bien lié, ça se lit tout seul.

Pour résumer, une structure claire, des phrases courtes et des mots simples, voilà ce qui rend un texte lisible. Et c’est exactement ce qu’il te faut pour réussir dans la rédaction web.

Écrire pour le lecteur et pour le moteur

Écrire pour le web, ça n’est pas seulement aligner des mots. Il faut penser à deux choses : le lecteur et le moteur de recherche. Et je vais te dire, ce n’est pas toujours facile de concilier les deux.

D’abord, pense au lecteur. C’est lui qui va lire ton texte, et si ça ne lui plaît pas, il ne reviendra pas. Alors, mets-toi à sa place. Qu’est-ce qu’il veut savoir ? Quelles questions se pose-t-il ?

Donne-lui des réponses claires et précises. Utilise un langage simple et direct. Et surtout, sois intéressant. Raconte des histoires, donne des exemples concrets.

Les internautes ne lisent pas un article jusqu’à la fin s’ils ne le trouvent pas intéressant. Alors, capte leur attention.

Maintenant, parlons des moteurs de recherche. Ils sont là pour aider les internautes à trouver l’information qu’ils cherchent. Et pour ça, ils ont besoin de comprendre de quoi parle ton texte.

Alors, utilise les bons mots-clés. Par exemple, si tu veux apprendre à quelqu’un à devenir rédacteur web, assure-toi d’utiliser cette expression dans ton texte. Mais attention, n’en fais pas trop. Les moteurs de recherche n’aiment pas ça.

En résumé, écrire pour le web, c’est trouver le bon équilibre entre ce que veut le lecteur et ce que veut le moteur de recherche. C’est un peu comme un jeu de balance. Et c’est à toi de trouver le point d’équilibre.

Les bonnes pratiques et les erreurs à éviter

On va maintenant décortiquer ensemble les bonnes méthodes pour écrire sur le web, et je vais te montrer comment ne pas tomber dans les erreurs classiques. Que tu sois débutante ou que tu aies déjà trempé ta plume dans l’encre du web, ces conseils vont te servir au quotidien. Alors, prête à devenir une pro de la rédaction web ?

Les bonnes pratiques de l’écriture pour le web

Première règle d’or : insérer des liens pertinents dans tes articles peut améliorer significativement leur valeur.

Les liens internes dirigent le lecteur vers d’autres sections de ton site, les aidant à trouver des informations complémentaires et à mieux comprendre le sujet.

D’autre part, les liens externes qui pointent vers des sites de confiance peuvent renforcer la crédibilité de ton contenu. Ça montre que tu as fait tes recherches et que tu es soucieuse de fournir des ressources utiles à tes lecteurs.

Deuxième point, les images.

Des visuels attrayants peuvent capter l’attention du lecteur et rendre ton article plus engageant. Assure-toi cependant de choisir des images pertinentes et de bonne qualité. Et n’oublie pas d’optimiser le texte alternatif (la balise ALT) pour décrire l’image, ce qui est essentiel pour le référencement et l’accessibilité.

N’oublions pas non plus la mise en page. Un texte aéré, avec des paragraphes courts et des espaces blancs, rend la lecture plus agréable et facilite le balayage visuel du contenu.

Utilise des listes à puces ou numérotées pour présenter l’information de manière claire et structurée. Ça aide le lecteur à assimiler les points clés et favorise une meilleure compréhension du sujet.

Quatrième conseil : sois originale. Apporte quelque chose de nouveau à la table. Ne te contente pas de répéter ce qui a déjà été dit ailleurs. Fais des recherches, trouve des informations inédites et partage-les avec tes lecteurs.

Cinquième et dernier point : sois honnête et transparente. Si tu cites des sources, fais-le de manière éthique et ajoute ta propre valeur. Par exemple, si je parle d’une statistique sur l’écriture pour le web, je vais expliquer pourquoi elle est importante et ce qu’elle apporte à mon argumentation.

Les erreurs courantes et comment les éviter

Entrons maintenant dans le vif du sujet avec les erreurs fréquemment commises en écriture pour le web et comment les contourner. J’ai vu beaucoup de débutants tomber dans ces pièges, et je veux m’assurer que ça ne t’arrive pas.

Premièrement, évitons à tout prix le contenu dupliqué. Google n’aime pas ça et peut pénaliser ton site. Veille donc à toujours proposer des textes uniques.

Si tu as besoin de parler d’un même sujet sur plusieurs pages, reformule et apporte de nouvelles informations à chaque fois. Ça rendra ton contenu plus intéressant et utile.

Deuxièmement, attention à la longueur des phrases et des paragraphes. Des phrases trop longues peuvent perdre le lecteur. Des paragraphes trop denses peuvent le décourager.

Troisièmement, sois attentif à la qualité de la langue. Les fautes d’orthographe et de grammaire peuvent nuire à ta crédibilité. Utilise des outils de correction et relis-toi attentivement. Ça paraît simple, mais c’est un point que beaucoup négligent.

Quatrièmement, ne néglige pas le SEO. Utilise des mots-clés pertinents, mais sans en abuser. Pense à structurer ton article avec des titres et des sous-titres. Ça aide Google à comprendre de quoi parle ton texte et ça améliore ton référencement.

En résumé, évite le contenu dupliqué, fais des phrases et des paragraphes courts, sois vigilant sur la langue et optimise ton texte pour le SEO. Si tu suis ces conseils, tu seras déjà sur la bonne voie pour réussir en écriture pour le web.

Alors, est-ce que tu comprends un peu mieux l’écriture pour le web ?

Tout au long de cet article, je t’ai partagé mes meilleurs conseils pour déchirer dans l’écriture pour le web. Tu as maintenant une feuille de route claire et des astuces éprouvées pour captiver ton audience et optimiser tes textes pour le web. On a décortiqué ensemble les subtilités de la rédaction web, et je t’ai montré comment donner du peps à tes contenus.

Quand j’ai débuté en tant que content manager, j’étais loin d’imaginer tout ce que la rédaction web pouvait englober. Les débuts étaient rudes, les erreurs nombreuses, mais chaque faux pas était une leçon précieuse.

Si tu veux devenir rédacteur web, attends-toi à faire face à des challenges, mais sache que chaque obstacle est une opportunité de grandir.

N’oublie pas, la clé est dans la pratique régulière et l’envie constante d’apprendre. Et pour continuer sur ta lancée, pourquoi ne pas plonger dans les arcanes de la grammaire et de l’orthographe, explorer les différentes nuances de style et de ton ?