Freelancing : 6 questions à vous poser ABSOLUMENT avant de vous lancer

En France, le nombre de freelances a augmenté de 92 % selon les chiffres Eurostat.

Ce statut synonyme de liberté entraîne un changement dans la manière de générer des sources de revenu.

Devenir travailleur indépendant se décide après avoir considéré tous les aspects.

Je vous explique tout ici !

1. Pourquoi voulez-vous devenir freelance ?

Le statut de travailleur indépendant s’obtient facilement. Mais avant de plonger dans le monde du freelancing, commencez par une introspection. Comprendre vos motivations est prioritaire. Demander des conseils pour devenir freelance auprès d’une personne expérimentée pourrait vous indiquer la voie à suivre.

→ Vous cherchez plus de liberté ?
→ Un meilleur équilibre vie professionnelle et personnelle ?
→ Ou la possibilité de travailler sur des projets qui vous passionnent ?

Identifier vos raisons vous aidera à déterminer si ce choix correspond à vos attentes et aspirations profondes. La motivation vous donne de la force à aller de l’avant et à définir des objectifs.

→ À lire aussi : Freelance Informatique : le nouveau tremplin pour les experts du numérique ?

2. Êtes-vous réellement fait pour le freelancing ?

→ Êtes-vous capable de vous motiver sans structure hiérarchique ?
→ Pouvez-vous gérer la pression des périodes creuses et l’incertitude financière ?

Prenez le temps d’analyser honnêtement votre personnalité et vos traits de caractère. Ce mode de travail atypique requiert bien plus que des compétences techniques. Il demande une forte dose d’autonomie, de discipline et de résilience.

L’auto-évaluation révèle :

→ Vos différentes aptitudes
→ Vos faiblesses
→ Vos domaines d’excellence

Ces derniers formeront votre valeur ajoutée unique. Ils définiront les résultats concrets à promettre à vos clients.

→ Découvrez ici mon guide LE PLUS COMPLET pour devenir freelance

Valoriser votre expertise

L’expertise est le carburant du freelancing. La spécialisation est souvent la clé pour se démarquer et attirer des missions intéressantes.

→ Investissez dans votre image professionnelle via un site web personnel
→ Les réseaux sociaux professionnels sont des outils pour mettre en avant votre profil
→ Le portfolio reste efficace quel que soit votre secteur d’activité
→ Documentez vos réalisations passées
→ Collectez des témoignages de clients satisfaits

3. Quel est votre modèle économique ?

Une stratégie financière solide est essentielle. En général, il existe trois modes de paiement :

→ À l’heure
→ Au projet
→ Au forfait

Chaque approche comporte ses avantages et ses inconvénients. Recherchez les pratiques tarifaires de votre secteur, mais n’hésitez pas à vous différencier. Le tarif se calcule en tenant compte de :

→ Vos charges
→ Vos objectifs de revenus
→ Le marché

Cela vous aidera à préparer une base financière stable.

Différentes pratiques existent pour trouver les premiers clients. La prospection nécessite du temps. Le réseautage commence par :

→ Votre entourage
→ Les connaissances professionnelles

Cultivez vos relations existantes et n’hésitez pas à demander des recommandations. Chaque contact peut devenir une opportunité de mission.

→ La carte de visite trouve toute son utilité dans cette phase de lancement
→ Un téléphone dédié à votre activité facilite la gestion des appels

Les relations se construisent aussi durant les événements : foires, salons professionnels…

→ Une présence en ligne conforme à votre expertise attire les bonnes opportunités

La fidélisation client

Une relation durable et enrichissante avec les clients garantit la croissance et la durabilité de votre activité. La compréhension des besoins du client se trouve au centre de la stratégie de fidélisation.

Plus qu’un prestataire de service, le travailleur indépendant est un partenaire.

→ Anticiper les exigences, même les demandes implicites, solidifie la relation client
→ Un service personnalisé reste la meilleure stratégie pour gagner la satisfaction client
→ La valorisation du retour client crée un processus d’amélioration continue tout en marquant votre engagement

4. Comment gérer mes périodes d’intermission ?

La fluctuation des revenus est une réalité des travailleurs indépendants.

→ Prévoyez une épargne couvrant trois à six mois de dépenses
→ Cette trésorerie s’utilise avant l’obtention du premier contrat et pendant les périodes creuses
→ Diversifiez vos sources de revenus
→ Alternez missions ponctuelles et projets plus longs pour réduire le temps d’inactivité
→ Développez continuellement vos compétences pour rester attractif sur le marché

5. Comment gérer l’administratif et la comptabilité ?

Le statut juridique impacte la fiscalité, les charges sociales, la protection sociale et la facturation.

→ Le statut de micro-entrepreneur est idéal pour débuter :

Création sans capital minimum

Comptabilité simplifiée

→ L’entreprise individuelle est plus flexible :

Possibilité d’opter pour le régime réel d’imposition

Obligations comptables plus complexes

→ L’EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) :

Séparation des patrimoines personnel et professionnel

→ La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) :

Responsabilité limitée au montant des actions

Obligations administratives plus complexes

→ Le portage salarial :

Allie salariat et indépendance

Société de portage gérant l’administratif et les aspects sociaux

6. Quel est votre plan à long terme ?

Une vision claire pour l’avenir oriente votre choix pour votre projet.

→ Le freelancing peut être une étape avant de redevenir salarié
→ Ou une carrière indépendante durable
→ Vous pouvez devenir un expert reconnu
→ Ou créer une agence

Cela nécessite une projection de votre parcours en 5 ou 10 ans. Un plan à long terme s’adapte aux mutations du marché, mais reste structuré.

→ Cette planification incite à agir concrètement :

Acheter des outils

Bâtir un réseau

Le succès du travailleur indépendant réside dans la capacité à combiner :

→ Expertise
→ Intelligence entrepreneuriale
→ Résilience