« Dois-je démissionner pour lancer mon entreprise ? » 8 questions à se poser

Tu te demandes « dois-je démissionner » pour enfin te lancer dans l’aventure entrepreneuriale qui te fait de l’œil depuis si longtemps ?

Eh oui, la conjoncture actuelle, avec ce taux de chômage à la baisse et cette pénurie de compétences, semble créer le terrain parfait pour sauter le pas.

En plus, notre bon vieux Covid-19 a bousculé nos attentes professionnelles depuis 2019 : plus de sens, plus d’autonomie, un meilleur équilibre vie pro/vie perso et, bien sûr, le télétravail.

Mais alors, comment savoir si c’est vraiment le bon timing pour toi ?

C’est la question qui taraude beaucoup d’entre nous, et c’est là que je vais partager mon expertise. Pour te lancer à ton compte, que ce soit pour devenir rédacteur web, photographe, masseuse ou développeur !

1. Mon job actuel me satisfait-il ?

Savoir si tu dois démissionner pour te lancer dans l’entrepreneuriat implique de faire le bilan de ton job actuel.

Déjà, est-ce que tu kiffes ton quotidien professionnel ou tu comptes les minutes jusqu’à la fin de la journée ?

Si chaque matin, c’est la corvée de sortir du lit pour aller bosser, eh bien, c’est peut-être un signe. Par contre, si tu es passionné par ce que tu fais mais que tu as juste cette petite voix qui te dit « Et si j’essayais quelque chose de nouveau ? », c’est différent.

C’est important de se demander si c’est juste une passe ou si c’est vraiment l’appel de l’aventure entrepreneuriale.

Mais en fait, ça va au-delà d’aimer ou ne pas aimer ton job.

C’est aussi une question d’alignement avec tes ambitions personnelles et professionnelles. Peut-être que tu te sens limité dans ta position actuelle et que tu as soif de plus de liberté, de créativité, ou d’impact.

C’est là que tu dois réfléchir à ce que tu cherches vraiment. Avant de sauter le pas, il faut être honnête avec soi-même.

Est-ce que tu cherches à fuir quelque chose qui ne te plaît pas dans ton job actuel ou est-ce que tu es attiré par l’entrepreneuriat pour les bonnes raisons ?

Fais le point sur ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas dans ton job actuel, et vois comment ça se traduirait dans ton projet entrepreneurial.

Démissionner ne doit pas être prise à la légère. C’est une grande étape. Alors, prends le temps de bien peser le pour et le contre.

Si après mûre réflexion, l’idée de lancer ton entreprise te semble toujours aussi excitante, alors peut-être que c’est le bon moment pour toi.

2. L’entrepreneuriat est-il fait pour Moi ?

Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est un peu comme plonger dans le grand bain sans savoir exactement ce qui t’attend. C’est excitant, mais c’est pas fait pour tout le monde.

Alors, comment savoir si c’est ta voie ?

D’abord, faut que tu te poses la question de ta motivation. Est-ce que l’idée de créer quelque chose de tes propres mains te fait vibrer ? Es-tu prêt à te retrousser les manches, même quand les choses se corsent ?

L’entrepreneuriat, c’est aussi accepter de sortir de ta zone de confort.

En fait, c’est carrément vivre en dehors de cette zone ! Tu seras confronté à des défis inattendus, des hauts et des bas émotionnels, et il faudra être résilient. Si tu es du genre à rebondir après un échec et à voir chaque problème comme une opportunité de grandir, alors c’est bon signe.

Par contre, si tu cherches une stabilité, un horaire 9h-17h sans surprise, l’entrepreneuriat pourrait te réserver des surprises.

Tu vas devoir faire avec une bonne dose de tolérance à l’incertitude (et je sais de quoi je parle !). Tu devras être à l’aise avec le fait de ne pas avoir toutes les réponses et être prêt à apprendre sur le tas.

Alors, avant de te demander si tu dois démissionner, réfléchis à ce que signifie vraiment l’entrepreneuriat pour toi.

Est-ce une véritable passion ou juste une échappatoire ?

Si tu sens au fond de toi cette flamme qui te pousse à créer, à innover et à prendre des risques, alors peut-être que l’entrepreneuriat, c’est ton truc.

3. Est-ce que je connais bien les risques de l’entrepreneuriat

Quand on lancer son entreprise, on sais que l’on va vivre des choses très sympas, mais aussi affronter des tempêtes. C’est le secret de l’entrepreneuriat : accepter les risques pour récolter les récompenses.

Les risques, parlons-en.

Il est clair que tu vas te frotter à l’incertitude. Chaque décision que tu prendras, du développement de ton produit ou service à ta stratégie de marché, comportera sa part de risque.

Et puis, il y a la stabilité financière.

Sans un salaire fixe, chaque mois peut ressembler à une nouvelle épreuve. C’est là que ton filet de sécurité financier entre en jeu, mais on en parlera plus tard.

Par contre, les pépites, elles sont bien réelles. Comme la satisfaction de voir ton idée se transformer en un produit ou service que les gens adorent et utilisent.

Quand je suis devenu rédacteur web grâce à ma passion pour l’écriture, j’étais loin de m’imaginer que 12 ans plus tard, des gens continuerait à me faire confiance !

C’est gratifiant de créer des emplois (j’ai désormais ma propre agence de content marketing), d’apporter de la valeur à tes clients et de laisser ta marque dans ton secteur.

C’est ces moments-là qui font mouiller les yeux de tout entrepreneur.

En résumé, oui, l’entrepreneuriat est semé d’embûches, mais les succès, même les petits, sont d’une saveur incomparable.

4. Est-ce que je suis bien préparé financièrement ?

Parlons cash.

Avant même de penser à démissionner, il faut que tu aies un plan financier solide. Ça signifie avoir suffisamment d’économies pour couvrir tes dépenses personnelles pendant que ton entreprise décolle, ce qui peut prendre plus de temps que tu ne le penses.

Ensuite, comme pour tout entrepreneur, tu dois dresser un budget prévisionnel pour ton entreprise. Ça inclut les coûts de démarrage, les dépenses courantes, et bien sûr, une marge pour les imprévus.

Parce que, eh oui, il y aura des imprévus.

Mais comment tu te prépares financièrement ? Commence par réduire tes dépenses personnelles.

Ça pourrait signifier des sacrifices temporaires, mais c’est le prix à payer pour la liberté et le potentiel de croissance que t’offre l’entrepreneuriat.

Puis, pense à diversifier tes sources de revenus. Peut-être que tu peux commencer ton entreprise en parallèle de ton job actuel (c’est ce que j’ai fait pour ma part), ou générer des revenus passifs (c’est ce que je fais aussi 😁)

Alors, avant de te demander « dois-je démissionner ?« , assure-toi que ta préparation financière est en béton. Par exemple, j’ai toujours au moins 8 mois de salaire devant moi.

C’est le filet de sécurité qui te permettra de te concentrer sur le développement de ton entreprise sans la pression constante des fins de mois difficiles.

5. Le marché est-il adapté à mes compétences et mes services ?

« Décoder le marché« , ça sonne comme une mission secrète. Et c’est un peu le cas quand tu te lances dans l’entrepreneuriat.

Le truc, c’est de comprendre ce que veulent vraiment tes clients potentiels. C’est le b.a-ba pour créer une offre qui cartonne.

Pour ça, tu dois user d’une bonne dose de recherche. Plonge-toi dans les tendances, les habitudes de consommation, et les besoins non satisfaits (lis les commentaires de tes concurrents, ce sont des mines d’or d’informations). Sinon, comment saurais-tu ce qui fera mouche ?

Ensuite, teste tes idées. Un prototype, un sondage, un petit lancement, une offre gratuite… C’est le secret pour recueillir des feedbacks précieux et ajuster ton tir.

Et surtout, garde l’esprit ouvert et sois toujours prêt à apprendre et à t’adapter. C’est comme ça que tu resteras en avance sur la concurrence !

Si tu veux savoir comment analyser tes clients potentiels, regarde la vidéo que je t’ai trouvée ci-dessous :

6. Suis-je prêt à surmonter tous les obstacles ?

Dois-je démissionner pour me lancer dans l’entrepreneuriat ? À cette question, je te réponds que l’entrepreneuriat, c’est vraiment une montagne russe émotionnelle.

Un jour, tu es au sommet, et le lendemain, tu peux te retrouver à douter de tout.

Et c’est là que le mental joue un rôle clé. Il faut être prêt à gérer les hauts et les bas sans perdre de vue ton objectif.

Le truc, c’est de trouver des stratégies pour rester zen. Méditation, sport, hobbies… Trouve ce qui te permet de décompresser et de recharger les batteries. C’est ce qui t’évitera d’être submergé.e par le stress ou la fatigue.

Et puis, n’oublie pas ton entourage.

Que ce soit ta famille, tes amis ou un réseau d’entrepreneurs, avoir des gens à qui parler, c’est plus que vital. Parfois, un simple déjeuner avec un ami peut te remettre d’aplomb et te redonner l’énergie nécessaire pour affronter les défis.

En fait, se lancer en tant que freelance, c’est aussi un voyage personnel. Tu vas apprendre beaucoup sur toi-même, sur ce que tu es capable d’endurer et de réaliser.

C’est une expérience incroyable, mais il faut être prêt à tout ce qui peut arriver.

→ À lire aussi : 10 réseaux d’entrepreneures pour vous aider à vous lancer

7. Est-ce que j’ai vraiment envie de me montrer en tant que marque ?

Si tu te demandes « dois-je démissionner pour créer ma marque ?« , rappelle-toi que, en tant qu’entrepreneur, tu es toi-même une marque.

C’est un concept un peu étrange, mais c’est la réalité. Comment tu te présentes, communique et agis, tout ça, ça reflète l’image de ton entreprise.

Tu dois donc soigner ton image personnelle autant que celle de ton produit ou service, que ce soit sur YouTube, LinkedIn, Instagram ou Google.

Le truc à faire, c’est de définir clairement ce qui te distingue. Quelles sont tes valeurs, ta mission, ce que tu apportes de différent ?

C’est le secret pour créer une connexion authentique avec ton public. Et puis surtout, sois cohérent. Ton message doit être le même partout : sur ton site web, tes réseaux sociaux, dans tes interactions en personne…

Consistance, c’est le mot-clé.

Tu dois penser à ton personal branding comme à un atout stratégique. C’est un moyen puissant de construire la confiance et de fidéliser tes clients.

Si j’ai donc un conseil à te donner, c’est d’investir du temps et des efforts pour peaufiner ta marque personnelle. Tous les entrepreneurs du moment font ça, que ce soit dans la rédaction web, le copywriting, le SEO, la formation, etc.

8. Et si ça ne marche pas ?

Face à la grande question « dois-je démissionner ?« , il y a toujours cette inquiétude : et si ça ne marche pas ?

C’est normal d’y penser.

Mais, en fait, l’échec fait partie de l’entrepreneuriat. Ce n’est pas la fin du monde, c’est plutôt une occasion d’apprendre et de grandir.

Le truc, c’est de ne pas tout miser sur une seule carte. Avoir un plan B, voire un plan C, c’est ça qui te permettra de rebondir en cas de coup dur.

Prenons mon exemple.

Certes, j’ai mon agence de rédaction web, mais je me forme également à la réflexologie plantaire, au cas où mon activité principale s’arrêterait demain.

Et puis aussi, n’oublie pas de tirer des leçons de chaque expérience. Qu’est-ce qui a bien marché ? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ? C’est en se posant ces questions qu’on progresse.

Donc si un jour, tu fais face à un échec, prends le temps de l’analyser et de comprendre ce qui s’est passé. Ensuite, relève-toi, ajuste ta stratégie et repars de plus belle.

Crois-moi, en 12 ans, j’en ai eu des hauts et des bas. Mais je suis toujours là.

L’important, c’est de garder la passion et la détermination, quelles que soient les embûches sur le chemin.

Alors, que vas-tu répondre à la question « dois-je démissionner » ?

Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est un peu comme sauter dans le grand bain. Il faut être prêt, tant sur le plan personnel que professionnel.

Si au fond de toi, la réponse vibre à l’unisson avec ton projet, peut-être que le moment est venu de franchir le pas.

Mais n’oublie pas que chaque parcours est unique.

Prends le temps de peser le pour et le contre, d’évaluer ta situation et tes ressources. Et si tu sens que c’est ton moment, que tu es prêt à relever les défis avec tout ce que ça comporte, alors fonce !

Et par contre, si tu as encore des doutes, c’est que ce n’est peut-être pas encore le moment.

Si tu as des questions, pose-les moi en commentaires !

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